Journal alimentaire : l’allié de votre santé

Le journal alimentaire, vous connaissez? C’est un outil de maîtrise de notre alimentation, d’une puissance qu’il ne faut pas sous-estimer. Il s’agit de noter dans un carnet la nourriture que l’on mange quotidiennement. Ensuite, cette prise de note sert d’appui pour modifier son alimentation. Explorons le sujet.

A quoi ressemble un journal alimentaire?

Il peut être fait maison, dans un carnet, ou acheté en ligne. L’essentiel, c’est que vous puissiez y noter les aliments que vous consommez quotidiennement. En vous procurant un journal alimentaire tout fait, vous allez trouver des rubriques, différentes d’un carnet à l’autre. Mais généralement, vous y verrez des cases pour noter vos repas, vos boissons et votre activité physique. Ce sont les critères clés de l’outil. Dans les versions améliorées, vous pourrez inscrire d’autres données, comme votre humeur, le calcul des calories, les mensurations, et surtout, des conseils ou astuces. Si vous êtes de la team “vite fait, bien fait”, un cahier vierge suffira. Si vous êtes plutôt du genre à vous motiver avec un carnet tout beau et inspirant, optez pour l’achat d’un journal alimentaire. A ce propos, j’en ai édité un, vous pouvez le commander ici. Il couvre 52 semaines, à démarrer quand bon vous semble. Je l’ai réalisé avec les critères que je souhaitais y trouver, parce que les autres agendas en vente ne me convenaient pas parfaitement. [Vous avez vu comment j’arrive à placer mon produit? Rhoo la maline! 😇]

Mais au fait, pourquoi noter?

Il peut y avoir tellement de raisons que je ne sais pas par où commencer. Je vais prendre des exemples autour de moi, ce sera plus simple.

• On commence par moi : en 2 ans, j’ai pris du poids. Pourtant je n’ai pas l’impression de faire trop d’excès. En écrivant mes repas, c’est un double effet Kiss Cool qui se produit : le premier effet, c’est que je réalise que je ne mange pas si équilibré que ça. Et le second, c’est que je me mets à réfléchir avant de manger des choses pas très équilibrées. Parce qu’après, il va falloir que j’assume de noter mes excès sur mon cahier, et regarder la réalité en face. Résultat, je mange moins et mieux, et mon corps finira par s’affiner. 
• Christine, elle, n’arrive pas à digérer quelque chose, mais elle ne sait pas quoi. Régulièrement après un repas, ses intestins dansent la polka, et elle veut que ça cesse. Elle ambitionne de noter ses aliments pour trouver, par déduction, le satané allergène qui lui gâche la digestion. Spoiler : ce n’est pas le chocolat, ouf. 
• Hugo est étudiant et a conscience de manger n’importe quoi. Il a décidé de rééquilibrer son alimentation, mais s’astreint à noter, pour éviter d’abandonner ses bonnes résolutions. 
• Sandrine voit un diététicien. Il lui a demandé de noter ses repas, pour pouvoir s’appuyer sur cette liste et voir ce qu’elle doit modifier dans son alimentation. Elle se sert du carnet comme support, c’est pratique.
• Cyril s’entraîne dur pour une compétition sportive en fin d’année. Il adapte son alimentation, note ses prises de repas et de poids dans un carnet, pour se donner toutes les chances de réussir son exploit sportif.
• Laura veut suivre un régime végétarien. Pour être sûre de ne manquer de rien, elle note ses prises de repas et vérifie que chaque catégorie alimentaire a bien sa place dans son quotidien.

En après, on en fait quoi?

Une fois que tout est consigné, il faut analyser. Quel que soit le but visé, ce n’est qu’en ayant une vision juste de son alimentation journalière que l’on peut adapter en fonction de ses objectifs : diminuer ou augmenter les portions, équilibrer les sources d’apports caloriques, remplacer certaines denrées, adapter. Bien sûr, il n’est pas question de juger, mais d’ajuster. Et dans tous les cas, le carnet ne remplace pas le suivi par un professionnel de santé. Il est là pour donner une photographie de sa manière de se nourrir, puis laisse une trace de l’évolution enclenchée. C’est pourquoi les critères annexes, tels que l’hydratation, la pratique sportive, les émotions, sont des petits plus, que je crois sincèrement efficaces. Ils permettent de relier ce que l’on mange à ce que l’on fait, à ce que l’on est, et à ce que l’on ressent. 

L’alimentation fait partie intégrante de notre vie. Nous mangeons en moyenne 2 heures par jour, alors autant faire en sorte que ce soit en toute conscience et avec les bons réflexes. Et si pour vous y aider, vous voulez vous appuyer sur un carnet de saisie, procurez-vous un journal alimentaire, et pourquoi pas celui-là ? [et voilà, deuxième placement de produit… j’exagère! 😁]